ADMINISTRATEUR(TRICE) DE PROGRAMME (P)

Identification du poste (numéro de référence) : 15524 Titre
du poste : Administrateur de programme (P)
Lieu d’affectation : Antananarivo
Lieu d’affectation : Madagascar
Grade : P-2
Type de contrat : Spécial Court Durée Classé (jusqu’à 9 mois)
Type de recrutement : Administrateur
Type de poste vacant : Avis spécial de
vacance de poste Durée initiale : 6 mois
Date de clôture : 01 Juillet 2025

Introduction

Fondée en 1951, l’OIM est une organisation apparentée des Nations Unies et, en tant que principale institution des Nations Unies dans le domaine des migrations, travaille en étroite collaboration avec des partenaires gouvernementaux, intergouvernementaux et non gouvernementaux. L’OIM s’engage à promouvoir une migration humaine et ordonnée dans l’intérêt de tous. Pour ce faire, elle fournit des services et des conseils aux gouvernements et aux migrants.

L’OIM s’engage à garantir un lieu de travail où tous les employés peuvent s’épanouir professionnellement, tout en s’efforçant d’exploiter pleinement le potentiel de la migration. En savoir plus sur la culture d’entreprise de l’OIM sur la culture d’entreprise de l’OIM | Organisation internationale pour les migrations

Les candidatures sont les bienvenues pour les candidats de premier et de deuxième rang, en particulier les candidates qualifiées ainsi que les candidatures des pays membres non représentés de l’OIM. Pour tous les postes vacants de l’OIM, les candidatures des candidats de premier niveau qualifiés et éligibles sont examinées avant celles des candidats de deuxième niveau qualifiés et éligibles dans le processus de sélection. Aux fins de ce poste vacant, les candidats suivants sont considérés comme des candidats de premier rang :

1. Candidats internes
2. Candidats des États membres non représentés suivants :
   Antigua-et-Barbuda, Bahamas, Barbade, Comores, Congo, Îles Cook, Dominique, États fédérés de Micronésie, Grenade, Guinée-Bissau, Islande, Israël, Kiribati, Madagascar, Îles Marshall, Namibie, Nauru, Palaos, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Samoa, Sao Tomé-et-Principe, Seychelles, Îles Salomon, Suriname, Tonga, Tuvalu, Vanuatu

Tous les candidats externes, à l’exception des candidats des États membres de l’OIM non représentés.

Contexte

Madagascar est l’un des pays les plus exposés aux catastrophes naturelles en Afrique. Le pays est le 3ème pays au monde le plus vulnérable au changement climatique et donc très exposé aux cyclones, sécheresses et inondations. L’île connaît chaque année trois ou quatre cyclones dévastateurs dans l’est du pays, tandis que le Grand Sud connaît des sécheresses qui provoquent des déplacements de population. À ce titre, le pays subit de plein fouet les effets néfastes du changement climatique, qui ont un impact sur le mode de vie de la population locale. En outre, les communautés touchées par la perte de leurs moyens de subsistance dans leurs régions d’origine se déplacent vers ces zones déjà fragiles, intensifiant la concurrence pour les ressources. Les tensions entre les communautés à risque, aggravées par l’absence de mécanismes de gouvernance efficaces, aboutissent souvent à des conflits ouverts. Les femmes et les jeunes, en particulier, sont confrontés à une violence accrue, y compris la violence fondée sur le sexe, et à des opportunités économiques limitées, ce qui accroît encore leur vulnérabilité. Cette situation a entraîné des déplacements et des migrations avec des défis humanitaires complexes, nécessitant des réponses globales et intégrées et un soutien au gouvernement. L’OIM reconnaît le besoin urgent d’aborder les liens entre le changement climatique, l’environnement et la migration, la stabilisation des communautés et de développer des solutions durables qui renforcent la résilience et protègent les droits et le bien-être des populations touchées.

Sous la supervision directe du Chef de Mission du Bureau de Pays de l’OIM à Madagascar avec Fonction de Coordination (COCF) et en étroite coordination avec les Spécialistes Thématiques Régionaux (RTS) du Bureau Régional (BR) de l’OIM pour l’Afrique de l’Est, la Corne de l’Afrique et l’Afrique Australe (EHSA) à Nairobi, l’Administrateur de Programme sera chargé d’appuyer la conception et la mise en œuvre d’interventions qui abordent la dynamique complexe de la cohésion sociale et de la stabilisation communautaire dans le cadre du Fonds pour la consolidation de la paix (FBP) Portfolio ainsi que d’autres projets sur le changement climatique et la gestion des frontières. Le poste exige une compréhension des défis spécifiques auxquels sont confrontées les populations qui se déplacent en raison des effets néfastes du changement climatique, y compris les populations déplacées par des catastrophes, afin d’élaborer des stratégies d’adaptation spécifiques au contexte pour protéger les droits des communautés touchées, renforcer la résilience et promouvoir la cohésion sociale entre les communautés.

1. Soutenir l’élaboration, la planification et la gestion de la mise en œuvre des programmes du Fonds pour la consolidation de la paix (FBP), de l’immigration et de la gestion des frontières (IBG) et de la migration, de l’environnement et du changement climatique (MECC) au sein du COCF de l’OIM à Madagascar. Compte tenu de l’interdépendance du changement climatique, de la dégradation de l’environnement, de la cohésion sociale et de la stabilisation, des catastrophes et de la mobilité humaine, veiller à ce que les programmes s’attaquent aux défis et aux vulnérabilités spécifiques auxquels sont confrontées les populations et renforcent leur résilience face aux catastrophes et au changement climatique.

2. En coordination avec le Chef de mission, coordonner avec les parties prenantes concernées, y compris les autorités gouvernementales, les organismes des Nations Unies, les ONG, les établissements universitaires et les organisations communautaires, afin d’élaborer des stratégies de programme collaboratives et intégrées. Favoriser les partenariats pour améliorer la coordination, l’échange de connaissances et la mobilisation des ressources pour les programmes PBF, IBG et MECC.

3. Soutenir la mise en œuvre rapide et efficace des activités du programme, en veillant au respect des plans de projet, des budgets et des normes de qualité. Contribuer à l’identification des défis et des opportunités, et soutenir les mesures visant à assurer la réussite de la mise en œuvre du programme.

4. Soutenir la préparation de rapports précis et en temps opportun, y compris les rapports des donateurs, les mises à jour des projets et les exigences en matière de rapports internes. Assurez le respect des directives, des formats et des délais de reporting. Fournir des informations complètes et concises sur les réalisations, les défis et les leçons apprises des programmes PBF, IBG et MECC, en soulignant le lien entre le changement climatique, le déplacement, la cohésion sociale et la stabilisation communautaire et la migration à Madagascar.

5. Contribuer à l’identification et à l’intégration des meilleures pratiques, notamment en matière de normes environnementales, de principes de résilience, de cohésion sociale et de lignes directrices sectorielles au sein des programmes PBF, IBG et MECC. Contribuer à favoriser une culture d’apprentissage et de partage des connaissances au sein de l’équipe du programme afin d’aborder les dynamiques complexes du déplacement, de la communauté et de la stabilisation, de la sécurité, des déplacements induits par le changement climatique et des migrations.

6. Contribuer à l’élaboration et au déploiement d’une approche intégrée autour du changement climatique, de la cohésion sociale, de la dégradation de l’environnement et de la mobilité humaine dans l’ensemble des programmes et interventions de l’OIM. Il peut s’agir d’un soutien au renforcement des systèmes d’alerte précoce, des mécanismes communautaires de préparation et d’intervention en cas de catastrophe, de la mise en œuvre d’un renforcement des capacités en matière de réduction des risques de catastrophe et de la mise en œuvre de mesures visant à améliorer la résilience des communautés touchées. Promouvoir l’engagement des populations affectées, des autorités locales et des autres parties prenantes dans la conception et la mise en œuvre de stratégies visant à garantir leur appropriation et leur durabilité des activités du projet.

7. Établir et maintenir des partenariats efficaces avec les parties prenantes concernées, notamment les autorités gouvernementales, les donateurs, les agences des Nations Unies, en particulier l’UNICEF et l’UNESCO, les instituts de recherche et les partenaires locaux de mise en œuvre. Compte tenu du lien entre le changement climatique, la sécurité, la cohésion sociale, le déplacement et la migration, collaborer pour améliorer la coordination, la mobilisation des ressources et l’échange de connaissances à l’appui des objectifs des programmes PBF, IBG et MECC.

8. Soutenir un engagement plus fort avec les ministères et départements gouvernementaux responsables de la gestion des catastrophes, de la protection de l’environnement et de l’adaptation au changement climatique, ainsi qu’avec les agences des Nations Unies, les organismes donateurs, les ONG, les institutions universitaires et de recherche et les organisations communautaires opérant à Madagascar.

9. Soutenir l’intégration de l’égalité des sexes, de la cohésion et de l’inclusion sociales et la protection des groupes vulnérables dans tous les programmes, veiller à ce que les actions mises en œuvre par l’OIM répondent aux besoins spécifiques et aux vulnérabilités des femmes, des enfants, des personnes âgées et des personnes handicapées

10. Soutenir le Chef de mission dans la conception et le développement de nouveaux projets/programmes sur le PBF, l’IBG et le MECC en étroite coordination avec les autorités gouvernementales, les institutions internationales et régionales et les organisations partenaires des secteurs public et privé.

11. Soutenir l’approche participative et centrée sur la communauté dans la conception et la mise en œuvre des programmes, contribuer à faire face à la dynamique complexe des déplacements, de la sécurité, de la communauté, de la stabilisation et des migrations induits par le changement climatique.

12. S’acquitter de toutes autres tâches qui peuvent lui être confiées.

Éducation

• Maîtrise en sciences sociales, relations internationales, migration, environnement, changement climatique, réduction des risques de catastrophe (RRC), études communautaires et de stabilisation, gestion des frontières et développement ou dans un domaine connexe d’un établissement universitaire accrédité avec deux ans d’expérience professionnelle pertinente ; ou
• Diplôme universitaire dans les domaines ci-dessus avec quatre ans d’expérience professionnelle pertinente.

Les universités accréditées sont celles qui figurent dans la base de données mondiale de l’UNESCO sur l’enseignement supérieur.

Expérience

• Expérience avérée de la gestion de programmes, y compris la conception, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de projets, avec une bonne compréhension des cycles de vie des projets de l’OIM et de l’ONU ;
• Connaissance des processus de gestion axée sur les résultats et d’assurance de la qualité ;
• Expérience démontrée dans l’établissement de partenariats, la mobilisation de ressources et les relations avec les donateurs dans les secteurs de l’environnement et du changement climatique ;
• Capacité avérée à élaborer et à présenter des propositions de projets de haute qualité et à obtenir des financements de divers donateurs ; et
• Une expérience des donateurs du Fonds de développement de l’OIM (FID) et du Fonds pour la consolidation de la paix (FBP) est un atout.

Compétences

• Solide connaissance et compréhension du lien entre migration, environnement et changement climatique, y compris la dégradation de l’environnement, les communautés et la stabilisation, les impacts du changement climatique et leurs effets sur la mobilité humaine et les moyens de subsistance ;
• Excellentes compétences analytiques, de communication et interpersonnelles, avec la capacité de travailler efficacement au sein d’une équipe multiculturelle et multidisciplinaire ;
• Connaissance de la gestion administrative et financière de l’OIM et de l’ONU, et atout ;
• Excellentes compétences en coordination et en gestion de l’information ;
• Jugement sûr, capacité d’extraire, d’interpréter, d’analyser et de formater des données et de prendre rapidement des décisions pour résoudre des problèmes opérationnels ;
• Capacité de travailler efficacement dans un environnement à haute pression et en évolution rapide ; et
• Solides compétences en informatique, y compris la maîtrise du progiciel MS Office (Excel, PowerPoint, Outlook).

Traduction

Pour ce poste, la maîtrise de l’anglais et du français (oral et écrit) est exigée.

La connaissance pratique d’une autre langue officielle de l’ONU (arabe, chinois, espagnol et russe) est un atout.

Les langues officielles de l’OIM sont l’anglais, le français et l’espagnol. Tous les membres du personnel doivent parler couramment l’une des trois langues.

La maîtrise de la ou des langues requises sera évaluée spécifiquement au cours du processus de sélection, qui peut inclure des évaluations écrites et/ou orales.

Compétences requises

Le cadre de compétences de l’OIM peut être consulté à ce lien. Les compétences seront évaluées au cours du processus de sélection.

Valeurs – tous les membres du personnel de l’OIM doivent respecter et démontrer ces cinq valeurs :

• Inclusion et respect de la diversité : Respecte et promeut les différences individuelles et culturelles. Encourage la diversité et l’inclusion.
• Intégrité et transparence : Maintenir des normes éthiques élevées et agir d’une manière conforme aux principes, aux règles et aux normes de conduite de l’organisation.
• Professionnalisme : Faire preuve de sang-froid, de compétence et d’engagement et faire preuve de discernement dans la gestion quotidienne.
• Courage : Démontre la volonté de prendre position sur des questions importantes.
• Empathie : Fait preuve de compassion envers les autres, fait en sorte que les gens se sentent en sécurité, respectés et traités équitablement.

Compétences de base – indicateurs comportementaux de niveau 2

• Travail d’équipe : Développer et promouvoir une collaboration efficace au sein des unités et entre celles-ci afin d’atteindre des objectifs communs et d’optimiser les résultats.
• Obtenir des résultats : Produire et livrer des résultats de qualité en temps opportun et en axé sur le service. Être orienté vers l’action et s’engager à atteindre les résultats convenus.
• Gérer et partager les connaissances : Cherche continuellement à apprendre, à partager les connaissances et à innover.
• Responsabilisation : S’approprier la réalisation des priorités de l’Organisation et assumer la responsabilité de ses propres actions et des travaux délégués.
• Communication : Encourage et contribue à une communication claire et ouverte. Explique des questions complexes d’une manière informative, inspirante et motivante.

Compétences managériales – indicateurs comportementaux Niveau 2

• Leadership : Donner clairement son sens de l’orientation, donner l’exemple et démontrer sa capacité à concrétiser la vision de l’Organisation. Aide les autres à réaliser et à développer leur leadership et leur potentiel professionnel.
• Responsabiliser les autres : Crée un environnement favorable où le personnel peut donner le meilleur d’eux-mêmes et développer son potentiel.
• Établissement de la confiance : Favorise des valeurs partagées et crée une atmosphère de confiance et d’honnêteté.
• Réflexion et vision stratégiques : Travaille stratégiquement à la réalisation des objectifs de l’Organisation et communique une orientation stratégique claire.
• Humilité : Diriger avec humilité et faire preuve d’ouverture à reconnaître ses propres faiblesses.

Notes

Les administrateurs recrutés sur le plan international doivent être mobiles.

Toute offre faite au candidat en relation avec le présent avis de vacance est soumise à la confirmation du financement.

Ce processus de sélection peut être utilisé pour doter des postes similaires dans divers lieux d’affectation. Les candidats recommandés demeureront admissibles à une nomination à un poste similaire pendant une période de 24 mois.

La liste des pays NMS ci-dessus comprend tous les États membres de l’OIM qui ne sont pas représentés dans la catégorie des administrateurs. Pour cette catégorie de fonctionnaire, les candidats qui sont des ressortissants du pays du lieu d’affectation ne peuvent pas être considérés comme éligibles.

La nomination sera subordonnée à la certification que le candidat est médicalement apte à la nomination, à l’accréditation, à toute exigence de résidence ou de visa, à l’habilitation de sécurité.

Les postes vacants se terminent à 23h59, heure locale de Genève, Suisse, à la date de clôture correspondante. Aucune demande tardive ne sera acceptée.

L’OIM applique une politique de tolérance zéro à l’égard des comportements incompatibles avec les buts et objectifs de l’ONU et de l’OIM, notamment l’exploitation et les abus sexuels, le harcèlement sexuel, l’abus d’autorité et la discrimination fondée sur le sexe, la nationalité, l’âge, la race, l’orientation sexuelle, l’origine religieuse ou ethnique ou le handicap.

L’OIM ne facture aucun frais à aucune étape de son processus de recrutement (candidature, entretien, traitement, formation ou autres frais). L’OIM ne demande aucune information relative aux comptes bancaires.

L’OIM n’accepte que les candidatures dûment remplies soumises par le biais du système de recrutement en ligne de l’OIM (pour les candidats internes, cliquez ici). L’outil en ligne permet également aux candidats de suivre l’état de leur demande.

Seuls les candidats présélectionnés seront contactés.

Pour plus d’informations et d’autres offres d’emploi, n’hésitez pas à consulter notre site Web : Carrières et offres d’emploi de l’OIM