Job Overview
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Date Postedavril 11, 2025
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Expiration dateavril 19, 2025
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Experience5 Year
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GenderBoth
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QualificationBachelor Degree
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Career LevelOfficer
Job Description
Infos sur le poste
- Identification des emplois: 14394
- Date d’affichage: 04/09/2025 à 09:08
- Lieux: Bénin, Nigéria
- Postulez avant: 19.04.2025 à 23:59
- Niveau de diplôme: Baccalauréat ou équivalent
- Calendrier des tâches: Temps plein
- Changement de poste: Jour
- Type de contrat: Conseil (jusqu’à 11 mois)
- Type de poste vacant: Consultance
- Type de recrutement: Consultant
- Grade: UG
Description d’emploi
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM), l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, a commencé ses opérations au Nigéria en 2001 dans le cadre du Programme d’aide au retour volontaire et à la réintégration (AVRR), l’une des initiatives mondiales de l’organisation, qui aide les migrants bloqués qui souhaitent rentrer volontairement chez eux en toute sécurité et aide les plus vulnérables à se remettre sur pied. En 2002, l’OIM a signé un accord de coopération avec le gouvernement du Nigéria et a lancé la mission dans le pays. Depuis lors, l’OIM a continué d’aider les migrants bloqués dans les pays d’accueil à rentrer volontairement dans leur pays d’origine par le biais des programmes AVRR. Depuis 2017, en partenariat avec le gouvernement du Nigéria et les partenaires de développement, l’OIM a facilité le retour volontaire de plus de 29 000 migrants bloqués depuis la Libye, le Niger et d’autres pays.
L’État d’Edo compte un nombre important de migrants de retour, dont beaucoup ont été exposés à la violence, à l’exploitation et aux abus au cours de leur parcours migratoire. Pour relever ces défis, le gouvernement de l’État d’Edo a mis en place en 2018 le Groupe de travail de l’État d’Edo contre la traite des êtres humains (ETAHT) avec pour mission de réduire la traite des êtres humains et la migration irrégulière et de réintégrer les rapatriés dans la société. Le Groupe de travail vise à mettre en œuvre des stratégies fondées sur des données probantes pour lutter contre la traite des êtres humains tout en travaillant en collaboration avec les organismes compétents dans la lutte contre la traite des êtres humains dans l’État d’Edo. Des solutions durables sont essentielles pour s’attaquer aux facteurs sociaux, économiques et psychosociaux qui influencent le processus de réhabilitation et de réintégration durable des rapatriés. L’OIM vise à poursuivre sa collaboration avec les principaux partenaires gouvernementaux afin d’améliorer une réponse cohérente en matière de protection et d’assistance aux migrants de retour et aux rapatriés vulnérables, y compris les mineurs non accompagnés et séparés, les victimes de la traite, les personnes handicapées et d’autres groupes de migrants vulnérables à la violence, aux abus et à l’exploitation.
En collaboration avec le Bureau du Gouverneur, l’OIM a proposé de contribuer aux efforts du gouvernement de l’État d’Edo pour prévenir la traite des êtres humains et protéger les migrants vulnérables et les membres de la communauté dans le cadre du projet intitulé « Nigéria : gérer la migration par le développement (MMDP) 2.0 dans l’État d’Edo », financé par le gouvernement italien, par l’intermédiaire de la Direction générale des citoyens italiens à l’étranger et des politiques migratoires de l’État italien. Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. L’intervention proposée ciblait les migrants et les membres de la communauté présentant de multiples vulnérabilités dans l’État d’Edo. À cette fin, la situation et les différents besoins des groupes vulnérables ont été évalués et pris en considération dans toutes les activités et à tous les stades de la mise en œuvre du projet. Le projet a contribué aux piliers migratoires suivants du MMDP 2.0 : Pilier 1 – Réinstallation et réintégration des rapatriés, Pilier 2 – Promotion de la migration régulière, Pilier 3 – Éradication de la traite des êtres humains et soutien aux victimes, Pilier 4 – Prévention de la traite des êtres humains et promotion des moyens de subsistance et Pilier 5 – Partenariat et coordination durables.
Responsabilités
But et objectif de l’évaluation
L’objectif de cette évaluation finale est d’évaluer la mise en œuvre globale et les résultats du projet afin de contribuer à l’apprentissage et à la responsabilisation. Cela permettra de démontrer les résultats du projet au donateur, aux partenaires, aux parties prenantes et aux bénéficiaires. Il générera des leçons apprises, des recommandations et mettra en évidence les meilleures pratiques qui peuvent être appliquées pour améliorer la mise en œuvre et l’obtention de résultats dans les interventions futures.
Les objectifs spécifiques de l’évaluation sont les suivants :
Examiner la mesure dans laquelle le projet a respecté les engagements énoncés dans le cadre de résultats du projet en vue d’assurer la reddition de comptes à l’égard des résultats et de cerner les besoins en suspens ou émergents nécessitant des programmes similaires.
Déterminer dans quelle mesure le projet a contribué ou est en mesure de contribuer à des résultats de niveau supérieur (résultats et impact).
Évaluer dans quelle mesure le projet, les ressources et les partenariats ont été bien gérés et comment cela a contribué à l’efficacité et aux perspectives de durabilité du projet.
Identifier les meilleures pratiques, les leçons apprises et proposer des recommandations pertinentes pour l’élaboration et la mise en œuvre de toute autre intervention.
Examiner dans quelle mesure les principales priorités transversales de la MO I ont été intégrées dans les processus de conception, de mise en œuvre, de reporting et de suivi et d’évaluation, et identifier les résultats pertinents obtenus.
Portée de l’évaluation
Cette évaluation proposée couvrira la période comprise entre le début du projet (du 1er décembre 2022 au 31 mai 2025). La collecte des données d’évaluation sera entreprise en personne au Nigeria, dans l’État d’Edo et, lorsque cela n’est pas possible, à distance. La portée géographique couvrira l’ensemble ou un échantillon des principales zones de mise en œuvre de l’État (Benin City, Auchi, Ekpoma, Ubiaja et Uromi). Les parties prenantes ciblées par l’évaluation comprendront l’Agence des migrations de l’État d’Edo (EDMA), l’Agence nationale pour l’interdiction de la traite des personnes (NAPTIP), le Commandement de l’État d’Edo, le Collège technique du Bénin, le ministère des Affaires féminines et du Développement social/Centre SRAC, le Centre juridique de l’État d’Edo, la Société pour l’autonomisation des jeunes (SEYP) et CARITAS, ainsi que des migrants et des membres de la communauté locale.
L’évaluation évaluera la performance du projet par rapport aux trois résultats convenus du projet, à savoir : 1) les migrants de retour et leurs communautés locales atteignent l’autosuffisance économique, la stabilité sociale et le bien-être psychosocial, et 2) les acteurs étatiques et non étatiques fournissent un soutien efficace et complet en matière de réintégration et de protection aux migrants de retour et aux membres de leur communauté, et 3) les jeunes exploitent activement diverses formes de médias pour faire évoluer les normes sociales autour de TiP et SoM. L’examen devrait également tenir compte de questions intersectorielles telles que les aspects des interventions relatifs à l’égalité des sexes et aux droits de l’homme.
Critères d’évaluation
Pour cette évaluation, les critères d’évaluation standard des projets de l’OCDE et du CAD seront utilisés : efficacité, cohérence, efficience, pertinence, impact et durabilité (dans la mesure du possible). En plus de ces critères de l’OCDE, les priorités transversales fondamentales de l’OIMsont 1) l’intégrité, la transparence et la responsabilité, 2) l’égalité, la diversité et l’inclusion, 3) centrée sur la protection et 4) la durabilité environnementale seront également évaluées pour déterminer le degré de leur intégration conformément au cadre de résultats stratégiques (CSR) de l’OIM.
Questions d’évaluation
Les questions suivantes sont recommandées, mais l’enrichissement de l’évaluateur sera le bienvenu.
Critères d’évaluation
Questions d’évaluation
Cohérence: La compatibilité du projet avec d’autres interventions dans les pays, l’État, les secteurs ou les institutions du projet
Dans quelle mesure le projet a-t-il été complémentaire à d’autres projets ou initiatives de migration entrepris par des partenaires clés du projet, ainsi que par d’autres acteurs onusiens et non onusiens ?
Dans quelle mesure le projet a-t-il été coordonné avec d’autres projets ou initiatives migratoires pertinents, ainsi qu’avec des processus nationaux ou étatiques ?
Comment les cadres politiques existants se sont-ils alignés sur le projet ou l’ont-ils influencé et, inversement, comment le projet les a-t-il influencés ?
Pertinence : évaluer dans quelle mesure l’objectif et les résultats escomptés du projet restent valides et pertinents, que ce soit tel que prévu à l’origine ou tel qu’il ait été modifié par la suite.
Dans quelle mesure la conception du projet était-elle appropriée pour atteindre ses objectifs dans le contexte dans lequel il évolue ?
Dans quelle mesure les besoins des bénéficiaires et des parties prenantes ont-ils été pris en compte dans la conception des projets ?
Quelles parties de l’intervention étaient ou ont été les plus et les moins appropriées et pourquoi ?
Efficacité : évaluer la mesure dans laquelle le projet atteint les résultats escomptés.
Dans quelle mesure le projet a-t-il permis d’atteindre les activités et les extrants prévus ?
Quels sont les principaux facteurs (internes ou externes) qui ont influé sur la réalisation ou la non-réalisation des activités et des extrants fixés pour le projet ?
Dans quelle mesure des progrès ont-ils été réalisés par rapport aux recommandations précédentes sur les piliers du MMDP 1.0 ?1
Durabilité : évaluer dans quelle mesure les résultats du projet seront maintenus pendant un certain temps après l’abandon progressif du projet en cours.
Dans quelle mesure les structures de gouvernance locales ont-elles pris leurs responsabilités et leur leadership pour soutenir la réintégration et qu’est-ce que cela dit de la continuité après ce projet ?
Dans quelle mesure la capacité des prestataires de services (acteurs de la protection) s’est-elle améliorée pour fournir des services aux bénéficiaires dans le besoin en l’absence du projet ?
Quelles autres mesures le projet a-t-il mises en place pour améliorer la durabilité des activités de l’AVRR dans l’État et y a-t-il des preuves que ces mesures ont fonctionné ou fonctionnent ?
Efficience : évaluer dans quelle mesure les ressources humaines, matérielles et financières sont utilisées pour entreprendre des activités et dans quelle mesure ces ressources sont converties en extrants.
Que disent les taux d’épuisement financier final, l’accomplissement des activités, le temps passé et la livraison des résultats sur l’efficacité de la gestion du projet ?
Dans quelle mesure les activités conçues, la mise en œuvre et les autres ressources en termes de temps, de financement et d’expertise ont-elles été adéquates pour atteindre les objectifs et les résultats durables du projet.
Dans quels domaines le projet a-t-il réussi à cerner et à combler les principales lacunes dans les institutions ciblées ? Quels sont les domaines qui nécessitent un développement et un examen plus approfondis, et comment ?
Impact : Effets négatifset négatifs, intentionnels ou non, primaires et secondaires à long terme produits par le projet, directement ou indirectement.
Dans la mesure du possible, dans quelle mesure et comment le projet a-t-il contribué à faire évoluer les connaissances, les attitudes et les pratiques en matière de migration et d’opportunités dans le pays d’origine ?
Dans la mesure du possible, quel(s) changement(s) le projet a-t-il apporté(s) au niveau communautaire ou individuel (qu’ils soient positifs ou négatifs, involontaires ou intentionnels), directement et indirectement ?
Priorités transversales : Priorités transversales de l’OIM et comment elles ont été intégrées.
Dans quelle mesure la conception du projet, les processus de mise en œuvre et le S&E ont-ils intégré les priorités transversales ?
Quelles sont les preuves existantes montrant que des résultats ont été obtenus dans l’une ou l’autre des priorités transversales
En plus des questions des critères d’évaluation ci-dessus, l’évaluateur recueillera des données sur les indicateurs de niveau objectif du projet, à savoir :
% de rapatriés assistés exprimant leur satisfaction quant au niveau de leur réintégration (ventilé par âge et par sexe)
% des migrants ont reconnu avoir ressenti un sentiment de stabilité grâce à l’aide (ventilés par âge et par sexe)
Pourcentage de bénéficiaires ayant déclaré avoir un sentiment d’appartenance à la communauté à la fin du projet (ventilé par âge et par sexe)
Pourcentage d’acteurs étatiques et non étatiques qui indiquent qu’ils sont confiants dans leur capacité à fournir un soutien efficace à la réintégration socio-économique
Méthodologie d’évaluation
Les méthodes d’évaluation suggérées sont les suivantes :
Examen des documents : L’OIM et l’équipe de mise en œuvre du projet fourniront les documents suivants (entre autres) à l’évaluateur : proposition de projet et matrice des résultats, budget du projet, rapports financiers et nexatifs intermédiaires et finaux, rapports d’activité, documents relatifs aux résultats du projet tels que le matériel de visibilité, les brochures pertinentes et autres publications liées au projet. La documentation du donateur, telle que : les rapports du donateur, l’accord signé, la correspondance importante.
Entrevues avec des informateurs clés : Des entretiens avec des informateurs clés doivent être menés avec le personnel du projet de l’OIM, des bénéficiaires sélectionnés, des dirigeants communautaires et des représentants du gouvernement directement impliqués dans la mise en œuvre du projet. Le nombre total d’ICI à discuter et à convenir avec l’évaluateur.
Discussion de groupe ciblée : Des discussions de groupe ciblées seront menées avec les bénéficiaires du projet sélectionnés afin d’obtenir plus d’informations sur le projet. L’évaluateur doit préciser les critères de sélection et le nombre de FGD adéquats pour leur donner des informations suffisantes directement auprès des bénéficiaires
Observations directes : Des visites sur le terrain des sites d’affaires des bénéficiaires dans l’État d’Edo seront organisées au cours de la période de collecte des données.
Une aide sera fournie à l’évaluateur pour accéder aux principaux intervenants et pour organiser le calendrier des entrevues et des visites sur place.
Éthique, normes et standards d’évaluation
L’évaluation sera conforme aux principes de l’OIM en matière de protection des données et de recherche, aux directives centrales de l’OIM en matière d’évaluation ; les « Normes et standards pour l’évaluation 2017 » du Groupe des Nations Unies sur l’évaluation (voir http://www.uneval.org/document/detail/1914) et le « Groupe de ressources sur les évaluations conjointes, 2014 » (voir http://www.uneval.org/document/detail/1620). L’OIM au Nigéria attend de tous les évaluateurs qu’ils respectent des normes éthiques et professionnelles telles que guidées par les directives de l’OIM et de l’UNEG citées ci-dessus.
Livrables de l’évaluation
L’évaluateur principal produira les éléments suivants :
Avant / pendant la mission de terrain :
Un plan de lancement contenant un plan de travail, une matrice d’évaluation et des outils de collecte de données à examiner et à approuver par l’équipe de S&E de l’OIM au Nigéria avant la mission sur le terrain.
Une présentation présentant les premières conclusions (derniers jours de la mission sur le terrain), afin de faciliter la discussion et le retour d’information.
Après la mission sur le terrain :
Une ébauche de rapport d’évaluation (selon le modèle d’évaluation et les normes de l’OIM)
Une ébauche de note d’évaluation (selon le modèle de l’OIM)
Une ébauche de la matrice de réponse de la direction (selon le modèle de l’OIM)
Rapport final et mémoire d’évaluation après avoir examiné les commentaires reçus.
Rôles et responsabilités
L’évaluateur sera responsable de peaufiner la méthodologie d’évaluation (si nécessaire), d’élaborer un plan de collecte de données, de concevoir des outils de collecte de données, d’effectuer la collecte et l’analyse de données, de livrer en temps opportun des livrables de qualité et de faire preuve d’éthique à toutes les étapes du processus d’évaluation.
Des agents de terrain du Bureau du Gouverneur de l’État d’Edo aideront l’évaluateur à effectuer la collecte de données.
Les équipes de gestion de projet et de suivi et d’évaluation de l’OIM seront chargées de fournir la documentation requise, d’examiner en temps opportun les livrables et de coordonner efficacement l’évaluation, y compris les contributions aux rapports d’évaluation des parties prenantes.
D’autres intervenants du gouvernement, des organisations partenaires, etc. : fournissent des commentaires en temps opportun en participant à des entrevues avec des informateurs clés et à d’autres activités d’évaluation, ainsi qu’à tout document d’évaluation ou examen des conclusions.
Un groupe de référence sur l’évaluation (GRE), composé de représentants du Bureau du gouverneur et d’autres intervenants clés, sera mis sur pied dans la mesure du possible. Cela renforcera l’engagement des parties prenantes et soutiendra la mise en œuvre des recommandations
Le (la) titulaire : Fournir un examen supplémentaire des produits livrables de l’évaluation afin d’optimiser la qualité et le respect des normes institutionnelles.
But et objectif de l’évaluation
L’objectif de cette évaluation finale est d’évaluer la mise en œuvre globale et les résultats du projet afin de contribuer à l’apprentissage et à la responsabilisation. Cela permettra de démontrer les résultats du projet au donateur, aux partenaires, aux parties prenantes et aux bénéficiaires. Il générera des leçons apprises, des recommandations et mettra en évidence les meilleures pratiques qui peuvent être appliquées pour améliorer la mise en œuvre et l’obtention de résultats dans les interventions futures.
Les objectifs spécifiques de l’évaluation sont les suivants :
Examiner la mesure dans laquelle le projet a respecté les engagements énoncés dans le cadre de résultats du projet en vue d’assurer la reddition de comptes à l’égard des résultats et de cerner les besoins en suspens ou émergents nécessitant des programmes similaires.
Déterminer dans quelle mesure le projet a contribué ou est en mesure de contribuer à des résultats de niveau supérieur (résultats et impact).
Évaluer dans quelle mesure le projet, les ressources et les partenariats ont été bien gérés et comment cela a contribué à l’efficacité et aux perspectives de durabilité du projet.
Identifier les meilleures pratiques, les leçons apprises et proposer des recommandations pertinentes pour l’élaboration et la mise en œuvre de toute autre intervention.
Examiner dans quelle mesure les principales priorités transversales de la MO I ont été intégrées dans les processus de conception, de mise en œuvre, de reporting et de suivi et d’évaluation, et identifier les résultats pertinents obtenus.
Portée de l’évaluation
Cette évaluation proposée couvrira la période comprise entre le début du projet (du 1er décembre 2022 au 31 mai 2025). La collecte des données d’évaluation sera entreprise en personne au Nigeria, dans l’État d’Edo et, lorsque cela n’est pas possible, à distance. La portée géographique couvrira l’ensemble ou un échantillon des principales zones de mise en œuvre de l’État (Benin City, Auchi, Ekpoma, Ubiaja et Uromi). Les parties prenantes ciblées par l’évaluation comprendront l’Agence des migrations de l’État d’Edo (EDMA), l’Agence nationale pour l’interdiction de la traite des personnes (NAPTIP), le Commandement de l’État d’Edo, le Collège technique du Bénin, le ministère des Affaires féminines et du Développement social/Centre SRAC, le Centre juridique de l’État d’Edo, la Société pour l’autonomisation des jeunes (SEYP) et CARITAS, ainsi que des migrants et des membres de la communauté locale.
L’évaluation évaluera la performance du projet par rapport aux trois résultats convenus du projet, à savoir : 1) les migrants de retour et leurs communautés locales atteignent l’autosuffisance économique, la stabilité sociale et le bien-être psychosocial, et 2) les acteurs étatiques et non étatiques fournissent un soutien efficace et complet en matière de réintégration et de protection aux migrants de retour et aux membres de leur communauté, et 3) les jeunes exploitent activement diverses formes de médias pour faire évoluer les normes sociales autour de TiP et SoM. L’examen devrait également tenir compte de questions intersectorielles telles que les aspects des interventions relatifs à l’égalité des sexes et aux droits de l’homme.
Critères d’évaluation
Pour cette évaluation, les critères d’évaluation standard des projets de l’OCDE et du CAD seront utilisés : efficacité, cohérence, efficience, pertinence, impact et durabilité (dans la mesure du possible). En plus de ces critères de l’OCDE, les priorités transversales fondamentales de l’OIMsont 1) l’intégrité, la transparence et la responsabilité, 2) l’égalité, la diversité et l’inclusion, 3) centrée sur la protection et 4) la durabilité environnementale seront également évaluées pour déterminer le degré de leur intégration conformément au cadre de résultats stratégiques (CSR) de l’OIM.
Questions d’évaluation
Les questions suivantes sont recommandées, mais l’enrichissement de l’évaluateur sera le bienvenu.
Critères d’évaluation
Questions d’évaluation
Cohérence: La compatibilité du projet avec d’autres interventions dans les pays, l’État, les secteurs ou les institutions du projet
Dans quelle mesure le projet a-t-il été complémentaire à d’autres projets ou initiatives de migration entrepris par des partenaires clés du projet, ainsi que par d’autres acteurs onusiens et non onusiens ?
Dans quelle mesure le projet a-t-il été coordonné avec d’autres projets ou initiatives migratoires pertinents, ainsi qu’avec des processus nationaux ou étatiques ?
Comment les cadres politiques existants se sont-ils alignés sur le projet ou l’ont-ils influencé et, inversement, comment le projet les a-t-il influencés ?
Pertinence : évaluer dans quelle mesure l’objectif et les résultats escomptés du projet restent valides et pertinents, que ce soit tel que prévu à l’origine ou tel qu’il ait été modifié par la suite.
Dans quelle mesure la conception du projet était-elle appropriée pour atteindre ses objectifs dans le contexte dans lequel il évolue ?
Dans quelle mesure les besoins des bénéficiaires et des parties prenantes ont-ils été pris en compte dans la conception des projets ?
Quelles parties de l’intervention étaient ou ont été les plus et les moins appropriées et pourquoi ?
Efficacité : évaluer la mesure dans laquelle le projet atteint les résultats escomptés.
Dans quelle mesure le projet a-t-il permis d’atteindre les activités et les extrants prévus ?
Quels sont les principaux facteurs (internes ou externes) qui ont influé sur la réalisation ou la non-réalisation des activités et des extrants fixés pour le projet ?
Dans quelle mesure des progrès ont-ils été réalisés par rapport aux recommandations précédentes sur les piliers du MMDP 1.0 ?2
Durabilité : évaluer dans quelle mesure les résultats du projet seront maintenus pendant un certain temps après l’abandon progressif du projet en cours.
Dans quelle mesure les structures de gouvernance locales ont-elles pris leurs responsabilités et leur leadership pour soutenir la réintégration et qu’est-ce que cela dit de la continuité après ce projet ?
Dans quelle mesure la capacité des prestataires de services (acteurs de la protection) s’est-elle améliorée pour fournir des services aux bénéficiaires dans le besoin en l’absence du projet ?
Quelles autres mesures le projet a-t-il mises en place pour améliorer la durabilité des activités de l’AVRR dans l’État et y a-t-il des preuves que ces mesures ont fonctionné ou fonctionnent ?
Efficience : évaluer dans quelle mesure les ressources humaines, matérielles et financières sont utilisées pour entreprendre des activités et dans quelle mesure ces ressources sont converties en extrants.
Que disent les taux d’épuisement financier final, l’accomplissement des activités, le temps passé et la livraison des résultats sur l’efficacité de la gestion du projet ?
Dans quelle mesure les activités conçues, la mise en œuvre et les autres ressources en termes de temps, de financement et d’expertise ont-elles été adéquates pour atteindre les objectifs et les résultats durables du projet.
Dans quels domaines le projet a-t-il réussi à cerner et à combler les principales lacunes dans les institutions ciblées ? Quels sont les domaines qui nécessitent un développement et un examen plus approfondis, et comment ?
Impact : Effets négatifset négatifs, intentionnels ou non, primaires et secondaires à long terme produits par le projet, directement ou indirectement.
Dans la mesure du possible, dans quelle mesure et comment le projet a-t-il contribué à faire évoluer les connaissances, les attitudes et les pratiques en matière de migration et d’opportunités dans le pays d’origine ?
Dans la mesure du possible, quel(s) changement(s) le projet a-t-il apporté(s) au niveau communautaire ou individuel (qu’ils soient positifs ou négatifs, involontaires ou intentionnels), directement et indirectement ?
Priorités transversales : Priorités transversales de l’OIM et comment elles ont été intégrées.
Dans quelle mesure la conception du projet, les processus de mise en œuvre et le S&E ont-ils intégré les priorités transversales ?
Quelles sont les preuves existantes montrant que des résultats ont été obtenus dans l’une ou l’autre des priorités transversales
En plus des questions des critères d’évaluation ci-dessus, l’évaluateur recueillera des données sur les indicateurs de niveau objectif du projet, à savoir :
% de rapatriés assistés exprimant leur satisfaction quant au niveau de leur réintégration (ventilé par âge et par sexe)
% des migrants ont reconnu avoir ressenti un sentiment de stabilité grâce à l’aide (ventilés par âge et par sexe)
Pourcentage de bénéficiaires ayant déclaré avoir un sentiment d’appartenance à la communauté à la fin du projet (ventilé par âge et par sexe)
Pourcentage d’acteurs étatiques et non étatiques qui indiquent qu’ils sont confiants dans leur capacité à fournir un soutien efficace à la réintégration socio-économique
Méthodologie d’évaluation
Les méthodes d’évaluation suggérées sont les suivantes :
Examen des documents : L’OIM et l’équipe de mise en œuvre du projet fourniront les documents suivants (entre autres) à l’évaluateur : proposition de projet et matrice des résultats, budget du projet, rapports financiers et nexatifs intermédiaires et finaux, rapports d’activité, documents relatifs aux résultats du projet tels que le matériel de visibilité, les brochures pertinentes et autres publications liées au projet. La documentation du donateur, telle que : les rapports du donateur, l’accord signé, la correspondance importante.
Entrevues avec des informateurs clés : Des entretiens avec des informateurs clés doivent être menés avec le personnel du projet de l’OIM, des bénéficiaires sélectionnés, des dirigeants communautaires et des représentants du gouvernement directement impliqués dans la mise en œuvre du projet. Le nombre total d’ICI à discuter et à convenir avec l’évaluateur.
Discussion de groupe ciblée : Des discussions de groupe ciblées seront menées avec les bénéficiaires du projet sélectionnés afin d’obtenir plus d’informations sur le projet. L’évaluateur doit préciser les critères de sélection et le nombre de FGD adéquats pour leur donner des informations suffisantes directement auprès des bénéficiaires
Observations directes : Des visites sur le terrain des sites d’affaires des bénéficiaires dans l’État d’Edo seront organisées au cours de la période de collecte des données.
Une aide sera fournie à l’évaluateur pour accéder aux principaux intervenants et pour organiser le calendrier des entrevues et des visites sur place.
Éthique, normes et standards d’évaluation
L’évaluation sera conforme aux principes de l’OIM en matière de protection des données et de recherche, aux directives centrales de l’OIM en matière d’évaluation ; les « Normes et standards pour l’évaluation 2017 » du Groupe des Nations Unies sur l’évaluation (voir http://www.uneval.org/document/detail/1914) et le « Groupe de ressources sur les évaluations conjointes, 2014 » (voir http://www.uneval.org/document/detail/1620). L’OIM au Nigéria attend de tous les évaluateurs qu’ils respectent des normes éthiques et professionnelles telles que guidées par les directives de l’OIM et de l’UNEG citées ci-dessus.
Livrables de l’évaluation
L’évaluateur principal produira les éléments suivants :
Avant / pendant la mission de terrain :
Un plan de lancement contenant un plan de travail, une matrice d’évaluation et des outils de collecte de données à examiner et à approuver par l’équipe de S&E de l’OIM au Nigéria avant la mission sur le terrain.
Une présentation présentant les premières conclusions (derniers jours de la mission sur le terrain), afin de faciliter la discussion et le retour d’information.
Après la mission sur le terrain :
Une ébauche de rapport d’évaluation (selon le modèle d’évaluation et les normes de l’OIM)
Une ébauche de note d’évaluation (selon le modèle de l’OIM)
Une ébauche de la matrice de réponse de la direction (selon le modèle de l’OIM)
Rapport final et mémoire d’évaluation après avoir examiné les commentaires reçus.
Rôles et responsabilités
L’évaluateur sera responsable de peaufiner la méthodologie d’évaluation (si nécessaire), d’élaborer un plan de collecte de données, de concevoir des outils de collecte de données, d’effectuer la collecte et l’analyse de données, de livrer en temps opportun des livrables de qualité et de faire preuve d’éthique à toutes les étapes du processus d’évaluation.
Des agents de terrain du Bureau du Gouverneur de l’État d’Edo aideront l’évaluateur à effectuer la collecte de données.
Les équipes de gestion de projet et de suivi et d’évaluation de l’OIM seront chargées de fournir la documentation requise, d’examiner en temps opportun les livrables et de coordonner efficacement l’évaluation, y compris les contributions aux rapports d’évaluation des parties prenantes.
D’autres intervenants du gouvernement, des organisations partenaires, etc. : fournissent des commentaires en temps opportun en participant à des entrevues avec des informateurs clés et à d’autres activités d’évaluation, ainsi qu’à tout document d’évaluation ou examen des conclusions.
Un groupe de référence sur l’évaluation (GRE), composé de représentants du Bureau du gouverneur et d’autres intervenants clés, sera mis sur pied dans la mesure du possible. Cela renforcera l’engagement des parties prenantes et soutiendra la mise en œuvre des recommandations
Le (la) titulaire : Fournir un examen supplémentaire des produits livrables de l’évaluation afin d’optimiser la qualité et le respect des normes institutionnelles.
Qualifications
Qualifications des candidats externesÉducation, expérience et compétences requises.Maîtrise (minimum) d’une université reconnue dans l’un des domaines suivants : Suivi et évaluation ; Études d’évaluation ; Recherche en sciences sociales ; Méthodologie de la recherche ; Planification et gestion de projet ; les études migratoires, démographiques ou démographiques ; ou un autre domaine pertinent des sciences sociales.
Expérience avérée dans la réalisation d’au moins une mission d’évaluation pour des projets liés à la migration en général, à la migration irrégulière, à la traite des personnes, à la protection des migrants, aux droits de l’homme et au genre et/ou formation académique dans l’un de ces domaines.
Une expérience minimale de 5 ans en tant que personnel de suivi et d’évaluation au sein de l’OIM ou de toute autre organisation internationale réputée. Cet appel recherche de préférence du personnel de S&E en SLWOP ou ceux qui ont quitté le groupe en raison de récentes compressions, mais qui étaient auparavant certifiés en tant qu’évaluateurs de l’OIM.
Capacité démontrée à planifier et à exécuter des recherches d’évaluation solides, y compris l’élaboration d’outils, la conduite d’entretiens et de groupes de discussion, la traduction des informations acquises en conclusions et la formulation de jugements d’évaluation basés sur les données acquises.
Une excellente maîtrise de l’anglais, tant à l’oral qu’à l’écrit, est requise.
Aptitude à coordonner divers intervenants et activités dans le processus d’évaluation.
Bonnes compétences en communication orale et écrite. Une expérience antérieure de la rédaction et de la communication des résultats d’une évaluation constituera un atout important.
Une expérience professionnelle en Afrique de l’Ouest et/ou au Nigeria en particulier est un atout supplémentaire.
Les langues officielles de l’OIM sont l’anglais, le français et l’espagnol.La maîtrise de l’anglais requise sera spécifiquement évaluée au cours du processus de sélection, qui peut inclure des évaluations écrites et/ou orales.Déplacement requis- Voyager dans l’État d’Edo
Compétences requisesLe cadre de compétences de l’OIM peut être consulté à ce lien. Les compétences seront évaluées au cours du processus de sélection.Valeurs – tous les membres du personnel de l’OIM doivent respecter et démontrer ces trois valeurs :- Inclusion et respect de la diversité : Respecte et promeut les différences individuelles et culturelles. Encourage la diversité et l’inclusion.
- Intégrité et transparence : Maintenir des normes éthiques élevées et agir d’une manière conforme aux principes, aux règles et aux normes de conduite de l’organisation.
- Professionnalisme : Faire preuve de sang-froid, de compétence et d’engagement et faire preuve de discernement dans la gestion quotidienne.
- Courage : Démontre la volonté de prendre position sur des questions importantes.
- Empathie : Fait preuve de compassion envers les autres, fait en sorte que les gens se sentent en sécurité, respectés et traités équitablement.
Compétences essentielles – indicateurs comportementaux- Travail d’équipe : Développer et promouvoir une collaboration efficace au sein des unités et entre celles-ci afin d’atteindre des objectifs communs et d’optimiser les résultats.
- Obtenir des résultats : Produire et livrer des résultats de qualité en temps opportun et en axé sur le service. Être orienté vers l’action et s’engager à atteindre les résultats convenus.
- Gérer et partager les connaissances : Cherche continuellement à apprendre, à partager les connaissances et à innover.
- Responsabilisation : S’approprier la réalisation des priorités de l’Organisation et assumer la responsabilité de ses propres actions et des travaux délégués.
- Communication : Encourage et contribue à une communication claire et ouverte. Explique des questions complexes d’une manière informative, inspirante et motivante.
Dépôt de la demandePour manifester votre intérêt à réaliser cette évaluation, il suffit de soumettre une proposition ne dépassant pas 7 pages (à l’exclusion de la page de couverture et des annexes). La proposition devrait comporter deux parties ;
Proposition technique : Cela détaille votre compréhension du mandat et explique la méthodologie et les outils qui seront utilisés. Incluez un plan de travail provisoire indiquant le nombre de jours de consultation nécessaires pour accomplir la tâche. Ajoutez un bref profil de votre expérience dans la réalisation d’évaluations et fournissez des liens vers des exemples de rapports d’évaluation où vous avez agi en tant qu’évaluateur principal ou des liens vers votre CV.
Proposition financière : Fournissez une ventilation du budget indiquant le taux et le total de vos frais techniques, ainsi que les « autres » coûts en USD. L’évaluateur doit tenir compte de tous les « autres » coûts qui pourraient être encourus au cours de la mission, tels que l’hébergement, les repas, les frais de déplacement, les frais de communication, les frais de papeterie, le cas échéant. L’OIM au Nigéria couvrira les frais de voyage dans l’État d’Edo.
Notes
- Toute offre faite au candidat en relation avec le présent avis de vacance est soumise à la confirmation du financement.
- La nomination sera subordonnée à la certification que le candidat est médicalement apte à la nomination, à la vérification de la résidence, au visa et aux autorisations du gouvernement concerné, le cas échéant.
- L’OIM couvre les consultants contre les accidents du travail et les maladies professionnelles dans le cadre du plan d’indemnisation (CP), gratuitement, pendant la durée de la consultation. L’OIM ne fournit pas d’assurance évacuation ou médicale pour des raisons liées aux accidents et aux maladies non professionnels. Les consultants sont responsables de leur propre assurance médicale en cas d’accident ou de maladie non professionnelle et devront fournir une preuve écrite de cette couverture avant de commencer à travailler.
- L’OIM applique une politique de tolérance zéro à l’égard des comportements incompatibles avec les buts et objectifs de l’ONU et de l’OIM, notamment l’exploitation et les abus sexuels, le harcèlement sexuel, l’abus d’autorité et la discrimination fondée sur le sexe, la nationalité, l’âge, la race, l’orientation sexuelle, l’origine religieuse ou ethnique ou le handicap.
- L’OIM ne facture aucun frais à aucune étape de son processus de recrutement (candidature, entretien, traitement, formation ou autres frais). L’OIM ne demande aucune information relative aux comptes bancaires.
- L’OIM n’accepte que les candidatures dûment remplies soumises par le biais du système de recrutement en ligne de l’OIM. L’outil en ligne permet également aux candidats de suivre l’état de leur demande.
Pour plus d’informations et d’autres offres d’emploi, n’hésitez pas à consulter notre site Web : Carrières et offres d’emploi de l’OIMCompétences requises
Appui au programme• Évaluation/examen• Suivi et évaluation• Évaluation des besoins• Élaboration de programmes• Gestion de programmes• Contrôle financier de projets• Rapports de projets• Gestion de projets