Job Overview
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Date Postedoctobre 20, 2025
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Expiration dateoctobre 22, 2025
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Experience5 Year
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GenderBoth
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QualificationBachelor Degree
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Career LevelOfficer
Job Description
Équipe de recrutement de l’UA
Description de l’emploi
Description de l’emploi:
Valeurs de l’UA
• Respect de la diversité et du travail d’équipe • Penser l’Afrique avant tout
• Transparence et responsabilité • Intégrité et impartialité
• Efficacité et professionnalisme • Partage d’informations et de connaissances
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Informations sur l’organisation
Responsable hiérarchique : Chargé de programme PPR
Direction/Département : DARBE
Division : AU-BIRA
Nombre de subordonnés directs : 0
Nombre de subordonnés indirects : 0
Nombre de postes : 1
Type de contrat : Durée déterminée
Niveau du poste : P3
Lieu : Bamako, Mali
Objectif du poste
Le Bureau interafricain des ressources animales de l’Union africaine (UA-BIRA), bureau technique spécialisé du Département de l’agriculture, du développement rural, de l’économie bleue et de l’environnement durable (DARBE) de la Commission de l’Union africaine, a pour mandat de soutenir et de coordonner l’utilisation de l’élevage, de la pêche, de l’aquaculture et de la faune sauvage comme ressources pour le bien-être humain et le développement économique des États membres de l’Union africaine. La vision du Plan stratégique de l’UA-BIRA est celle d’une Afrique où les ressources animales contribuent significativement à l’intégration, à la prospérité et à la paix. Dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, la Stratégie de développement de l’élevage pour l’Afrique (LiDeSA) a défini une économie de l’élevage inclusive et durable qui contribue significativement à la transformation et à la croissance de l’Afrique.
Les petits ruminants constituent une part importante du cheptel africain et représentent un élément clé de la sécurité alimentaire et nutritionnelle du continent. Ils sont bien adaptés aux différentes zones agroécologiques et aux systèmes de production dans lesquels ils sont élevés.
Leur élevage offre un filet de sécurité aux femmes et aux jeunes vulnérables aux chocs et perturbations socio-économiques.
La production, la productivité, la circulation, le commerce et la commercialisation des ovins et caprins en Afrique subsaharienne sont limités par la présence de maladies animales transfrontalières à fort impact. Parmi celles-ci, la peste des petits ruminants (PPR), une maladie virale affectant uniquement les petits ruminants et leurs parents sauvages, est la plus sensible en raison de sa contagiosité et de son taux de mortalité observé.
Depuis de nombreuses années, de multiples partenaires et donateurs soutiennent diverses actions de contrôle et d’éradication de la PPR dans différents pays et régions. Cependant, les efforts restent fragmentés et insuffisamment coordonnés, ne permettant qu’un contrôle limité de la maladie à court terme et ne semblent pas suffisants pour espérer une éradication à l’échelle continentale. Il y a une dizaine d’années, la peste bovine, une maladie virale très similaire à la PPR mais affectant les bovins et les buffles, a été éradiquée avec succès en Afrique grâce à une solide coordination continentale mise en place avec le soutien de l’Union européenne. Aujourd’hui, l’éradication de la PPR est devenue un objectif politique de l’Union africaine, réaffirmé à plusieurs reprises. Un plan d’action et une stratégie mondiale ont été mis en place par le Secrétariat conjoint FAO/WOAH pour la PPR, qui coordonne le Programme mondial d’éradication de la PPR sous l’égide du GF-TADs.
L’UA-BIRA et ses partenaires, avec le soutien de l’Union européenne, ont élaboré une action visant à définir concrètement les besoins et le soutien nécessaires au renforcement des acteurs continentaux et régionaux pour répondre aux menaces de maladies transfrontalières des ovins et des caprins en Afrique subsaharienne (ASS), en particulier la PPR. Cette action permettra également de préparer la gouvernance nécessaire à la coordination de l’éradication mondiale de la PPR en ASS et à la coordination à l’échelle continentale. Enfin, elle permettra d’élaborer et d’organiser la stratégie de vaccination nécessaire à l’éradication de la PPR, en s’appuyant sur l’état des lieux des différentes initiatives et capacités existantes.
Cette action doit être considérée comme la première phase d’une approche plus large visant à éradiquer la PPR en Afrique dans les années à venir. Elle servira à élaborer une stratégie continentale harmonisée, appuyée par une théorie du changement et un plan d’action complet pour l’éradication de la PPR. Les phases de mise en œuvre ultérieures comprendront des interventions ciblées, fondées sur des données probantes, pour un processus d’éradication assorti d’un calendrier précis.
Pour atteindre ces objectifs, la Commission de l’Union africaine entend renforcer ses capacités et invite donc les candidats citoyens des États membres de l’Union africaine à postuler au poste de Coordonnateur régional de l’éradication de la PPR au Centre régional de santé animale (CRSA) pour l’Afrique de l’Ouest à Bamako, au Mali, et travaillant en étroite collaboration avec le Secrétariat panafricain de la PPR (PAPS) basé au Bureau interafricain des ressources animales (BIRA), situé à Nairobi, au Kenya.
Fonctions principales
Français Sous la supervision directe du Chef du Centre régional de santé animale (CRSAA)/Responsable du bureau de l’élevage/Chef de l’élevage des CER et du Coordonnateur de l’unité de santé animale/Chef d’équipe d’éradication de la PPR et sous la supervision générale du Directeur de l’UA-BIRA. Il/elle effectuera les tâches suivantes :
• Coordonner et superviser la mise en œuvre technique du programme d’éradication de la PPR au niveau régional ;
• Coordonner l’élaboration des plans d’activités du projet, superviser la préparation des budgets et des dépenses du projet conformément aux budgets approuvés, et préparer les rapports d’activités intérimaires et finaux.
• Soutenir les États membres des CER dans la mise en œuvre de la stratégie continentale d’éradication de la PPR en Afrique au niveau régional ;
• Renforcer les capacités des États membres des CER à développer des systèmes de surveillance aux niveaux régional et national ;
• Renforcer les capacités des États membres des CER à développer des laboratoires de diagnostic de référence aux niveaux régional et national ;
• Établir et renforcer un système de gouvernance aux niveaux régional et national pour la mise en œuvre de la stratégie continentale d’éradication de la PPR en Afrique, étroitement lié aux initiatives de coordination mondiales ;
• Soutenir les unités de production de vaccins contre la PPR au niveau régional ;
• Préparer, coordonner et organiser la stratégie de vaccination en réponse à la PPR au niveau régional,
• Soutenir les États membres des CER éligibles au statut officiel indemne de PPR et leur demande de statut WOAH ;
• Renforcer la collaboration avec les partenaires du projet et s’assurer que la documentation pertinente est en place ;
• Assurer la liaison avec les chefs des services vétérinaires nationaux et d’autres partenaires et parties prenantes concernés pour la mise en œuvre des activités de lutte contre la PPR ainsi que pour élaborer des politiques, des stratégies, des produits de connaissance et du matériel de plaidoyer afin de préparer le plan directeur national pour l’élevage.
• Élaborer des notes conceptuelles, des propositions de projet, des cadres de suivi et d’évaluation de projets dont la qualité est assurée conformément au cycle de projet/cadre logique des CER afin d’attirer des engagements extrabudgétaires ainsi que d’identifier, d’évaluer et de formuler ces engagements extrabudgétaires.
• Assumer toute autre responsabilité officielle déléguée.
Responsabilités spécifiques
• Procéder à une évaluation de l’état de mise en œuvre des recommandations relatives à la performance des missions des services vétérinaires, des missions d’analyse des lacunes, des missions de législation vétérinaire et soutenir les services vétérinaires nationaux, élaborer et mettre en œuvre des plans stratégiques
• Soutenir les États membres dans le développement et l’utilisation des capacités de préparation et de réponse aux maladies transfrontières et aux zoonoses
• Générer des preuves fondées pour éclairer le développement des capacités et la gestion des risques de PPR (systèmes épidémiologiques, cartographie des risques régionaux et plan de gestion des risques)
• Promouvoir le partage des données et améliorer le réseautage scientifique et technique au niveau régional ;
• Entreprendre la cartographie des interventions de PPR dans la région
• Réaliser la cartographie des acteurs de la santé animale et de leurs zones d’intervention au niveau régional
• Soutenir et renforcer les capacités des laboratoires en matière de diagnostic de la PPR ;
• Soutenir les capacités des laboratoires pour améliorer les systèmes de surveillance pour l’alerte précoce des foyers de PPR ;
• Identifier et soutenir les unités de production de vaccins contre la PPR au niveau régional ;
• Renforcer les capacités des États membres des CER à élaborer des plans stratégiques nationaux, des politiques et des législations réalistes, alignés sur la stratégie continentale d’éradication de la PPR en Afrique et les instruments mondiaux pertinents ;
• Préparer, coordonner et organiser la stratégie de vaccination en réponse à la PPR au niveau régional ;
• Soutenir le responsable ARIS dans l’analyse des rapports sur la santé animale des États membres et la rédaction de l’Annuaire régional de la santé animale.
• Contribuer au suivi et à l’analyse de l’état de la santé animale en Afrique et à la production de notes d’orientation annuelles
. • Fournir un plaidoyer, des stratégies de communication, un appui à la planification et à la mise en œuvre et à la mobilisation sociale pour la stratégie d’éradication de la PPR au niveau régional.
Exigences académiques et expérience pertinente
Français Le titulaire doit être titulaire d’un :
• Diplôme universitaire de troisième cycle (maîtrise) en santé publique vétérinaire, épidémiologie vétérinaire ou économie et planification de la santé animale d’un établissement universitaire reconnu. Un doctorat dans les disciplines concernées sera un avantage supplémentaire.
• Posséder un certificat en gestion de projet et planification sera souhaitable.
• Un minimum de sept (7) années d’expérience pertinente dans le secteur public ou privé, dans la prévention, la surveillance et le contrôle des maladies animales pour des projets financés par des organisations internationales, des gouvernements ou des donateurs concernant la santé animale, le contrôle, la surveillance et la gestion des TAD, en particulier le développement de programmes de contrôle ou de recherche sur la PPR ou dans des domaines connexes, dont au moins trois (3) années à un niveau expert.
OU
• Licence universitaire en santé publique vétérinaire, épidémiologie vétérinaire ou économie et planification de la santé animale d’un établissement universitaire reconnu et un certificat en gestion de projet.
• Un minimum de dix (10) années d’expérience professionnelle pertinente et progressive dans le secteur public ou privé, dans la prévention, la surveillance et le contrôle des maladies animales pour des projets financés par des organisations internationales, des gouvernements ou des donateurs relatifs à la santé animale, au contrôle, à la surveillance et à la gestion des TAD, avec en particulier le développement de programmes de contrôle de la PPR ou de programmes de recherche ou dans des domaines connexes, dont au moins trois (3) années au niveau d’expert.
Compétences requises
• Diplomatie et bonnes compétences interactives nécessaires pour traiter avec les hauts fonctionnaires du gouvernement, des organisations régionales et des organisations donatrices/de développement ;
• Bonnes compétences en réseautage et capacité à maintenir un dialogue et des relations positifs et constructifs avec les principales institutions opérant dans les régions ;
• Autonomie avec la capacité de planifier stratégiquement son propre travail et d’en suivre la mise en œuvre ;
• Compétences en matière de développement, de gestion et de mise en œuvre de projets sectoriels aux niveaux national et régional ;
• De très solides compétences en rédaction, en analyse et en communication sont nécessaires ;
• Une capacité démontrée à assurer un leadership fort et à favoriser un environnement d’équipe est requise.
• La maîtrise de l’une des langues de travail de l’UA est requise, la maîtrise d’une autre langue de l’UA et/ou de l’anglais en particulier est un avantage supplémentaire.
Compétences en leadership
Compétences de base
Compétences fonctionnelles
Pied de page
DURÉE DU POSTE :
Le poste sera pourvu sous forme de contrat à durée déterminée d’un (1) an, dont les trois (3) premiers mois constitueront une période probatoire. Par la suite, le contrat pourra être renouvelé pour une durée équivalente, sous réserve de disponibilité des fonds, de performances satisfaisantes et des livrables convenus.
INTÉGRATION DE LA POINTE DU GENRE :
La Commission de l’UA est un employeur garantissant l’égalité des chances et les femmes qualifiées sont fortement encouragées à postuler.
LANGUES :
La maîtrise de l’une des langues de travail de l’UA (arabe, anglais, français, kiswahili, portugais et espagnol) est obligatoire et la maîtrise d’une autre langue de l’UA est un avantage supplémentaire.
RÉMUNÉRATION:
Le salaire lié au poste est un montant forfaitaire annuel de 96 560,38 $ US (P3 échelon 5) toutes indemnités comprises pour le personnel recruté au niveau international, et de 80 382,30 $ US toutes indemnités comprises pour le personnel recruté localement de la Commission de l’Union africaine.
Les candidatures doivent être soumises au plus tard le 22 octobre 2025 à 23h59 HAE.
-Seuls les candidats qui répondent à toutes les exigences du poste et qui sont sélectionnés pour des entretiens seront contactés.
-Seuls les candidats ayant soumis une candidature en ligne dûment complétée avec un curriculum vitae (CV), un passeport africain et les qualifications académiques requises, telles que des diplômes (Bac+2), des licences (Bac+3), des masters (Bac+5) et tout certificat pertinent en rapport avec le domaine d’expertise, seront pris en considération.
-L’Union africaine est un employeur garantissant l’égalité des chances et les candidatures féminines sont fortement encouragées.
-Les candidats des pays les moins représentés et sous-représentés au sein de l’Union africaine sont fortement encouragés à postuler pour des postes correspondant à leur profil.
Pays les moins représentés : Algérie, Angola, Cap-Vert, République centrafricaine, Comores, RD Congo, Égypte, Guinée équatoriale, Érythrée, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Libye, Madagascar, Mali, Mauritanie, Maurice, Maroc, Namibie, RD Sahraouie, Sao Tomé-et-Principe, Seychelles et Somalie.
Pays sous-représentés : Congo, Mozambique, Afrique du Sud, Soudan et Tunisie.