ANIMATEUR/ANIMATRICE COMMUNAUTAIRE SAME

Animateur/Animatrice communautaire SAME

Dans la région de l’Est, les activités ont débuté en août 2020 dans le district sanitaire de Fada, à travers une réponse visant à assurer la continuité des soins de santé pour les populations en situation de vulnérabilité. Depuis juin 2021, PUI est également présente dans le district sanitaire de Sebba (Yagha, région du Sahel) pour répondre à des besoins humanitaires accrus. En 2023, une base opérationnelle a été ouverte à Dori afin de renforcer la couverture dans la région du Sahel.

La stratégie opérationnelle de PUI au Burkina Faso vise à renforcer les capacités locales de réponse ainsi que la résilience des institutions et des communautés. Elle s’articule autour d’une approche intégrée dans les domaines de la santé, de la nutrition, de la sécurité alimentaire, de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement, ainsi que du soutien psychosocial.

PUI dispose d’un bureau de coordination à Ouagadougou et de bases opérationnelles à Fada et à Dori. Les zones d’intervention couvrent les provinces du Yagha, du Séno et de l’Oudalan dans la région du Sahel, ainsi que les provinces de la Gourma, de la Gnagna, de la Komandjari, de la Tapoa et de la Kompienga dans la région de l’Est.

Sous la supervision quotidienne du Superviseur SAME, l’animateur/trice est responsable de :

1) Évaluation / Diagnostic

• Participer aux diagnostics communautaires et aux évaluations initiales sur le terrain pour identifier les besoins urgents des personnes déplacées internes et les insuffisances en matière de sécurité alimentaire ; collecter des informations à partir de sources primaires et secondaires (leaders communautaires, bénéficiaires potentiels, etc.).
• Utiliser des outils de collecte de données numériques (Kobo, ODK) pour centraliser les informations et identifier les besoins alimentaires spécifiques des groupes les plus vulnérables (enfants, femmes enceintes, personnes âgées) ; réaliser la baseline et suivre les indicateurs clés de sécurité alimentaire afin d’évaluer l’évolution des conditions et l’impact des interventions.
• Élaborer des rapports d’évaluation avec recommandations (modalités de distribution, types de vivres, zones prioritaires).

2) Communication / Représentation

• Assurer la liaison quotidienne avec les communautés bénéficiaires pour garantir la compréhension des objectifs des interventions et leur participation active au ciblage et aux distributions ; maintenir une communication ouverte et transparente avec les leaders communautaires et les autorités locales.
• Représenter PUI lors des réunions locales de coordination humanitaire, présenter l’avancement du projet et collaborer avec les partenaires afin d’assurer une réponse coordonnée.
• Mettre en œuvre des mécanismes de redevabilité et de feedback communautaire (gestion des plaintes/suggestions) et assurer un traitement rapide des préoccupations.

3) Mise en place et suivi opérationnel

• Planifier de manière proactive les opérations de distribution : élaborer des calendriers prenant en compte les besoins des différents groupes et les contraintes logistiques (déplacements, disponibilité des stocks) ; travailler en étroite collaboration avec les équipes logistiques pour garantir des acheminements en temps voulu et en quantités suffisantes.
• Suivre les marchés locaux afin d’anticiper l’impact des distributions sur les prix des denrées ; analyser les données collectées et adapter, si nécessaire, les modalités (quantités, fréquence, types de vivres).
• Conduire des activités de suivi post-distribution pour évaluer la satisfaction, identifier les améliorations possibles et résoudre rapidement les problèmes logistiques ou organisationnels.

4) Reporting

• Rédiger des rapports hebdomadaires et mensuels sur les activités de terrain, incluant des analyses quantitatives et qualitatives (bénéficiaires servis, volumes, difficultés rencontrées) et des recommandations d’amélioration ; suivre les tendances de prix des marchés locaux.
• Collecter les données/indicateurs pertinents pour mesurer l’impact des distributions (accès à la nourriture, amélioration de la sécurité alimentaire) et transmettre ces informations à l’équipe programme pour faciliter la prise de décision.
• Alerter rapidement l’équipe de coordination en cas de changement dans la situation sécuritaire ou humanitaire.

Qualifications essentielles

• Diplôme : BAC avec au moins 2 ans d’expérience humanitaire ou BEPC/CAP avec au moins 3 ans d’expérience en animation communautaire.
• Expérience avérée en organisation de distributions alimentaires et mobilisation communautaire, avec capacité à gérer des bénéficiaires.
• Expérience préalable sur les zones de déploiement concernées (Soum, Seno, Oudalan, Yagha)
• Connaissance de la zone d’intervention (Djibo) et capacité d’adaptation aux spécificités locales.
• Capacité à travailler sous pression dans des environnements complexes et à respecter les délais.
• Aptitude à s’intégrer au sein des communautés dans le respect des us et coutumes.
• Langues : français et langues locales (Fulsés, Sonrai, Tamatchèque, Fulfuldé) pour faciliter les échanges.
• Maîtrise des outils de collecte numérique (Kobo, ODK) et capacité à conduire des enquêtes post-distribution en autonomie.
• Connaissance des principes de protection des personnes vulnérables (enfants, femmes enceintes, personnes âgées) et des normes humanitaires (Sphère, standards du HCR/UNHCR).
• Disponibilité pour travailler en milieux difficiles avec déplacements fréquents en zones rurales isolées.
• Compétences interpersonnelles solides, prévention/gestion des conflits communautaires, et promotion de la participation des bénéficiaires.

Qualifications additionnelles

• Expérience en sécurité alimentaire en contexte humanitaire (suivi des marchés, analyse d’impact des interventions).
• Expérience avec les personnes déplacées internes ou populations vulnérables.
• Travail en équipe au sein d’équipes multidisciplinaires et multiculturelles.
• Intégrité et éthique élevées, fort engagement envers les principes humanitaires et la protection des bénéficiaires.

·         Acceptation de résider dans la zone d’intervention du projet (Djibo).